Céline, derniers entretiens

22 Sep 2018

Ce spectacle ne se joue plus chez nous en ce moment.

Un Louis-Ferdinand Céline plus vrai que nature. Un spectacle jubilatoire.
Au bout du voyage, Louis-Ferdinand Céline – l’abominable homme des Lettres – se confie aux derniers journalistes qui se risquent jusqu’à son ermitage de Meudon. Attirés par le pittoresque décati du personnage, ils sont les témoins de son humour féroce et de sa lucidité impitoyable sur l’homme en général et ses contemporains en particulier.

Louis-Ferdinand Céline féroce, drôle et émouvant
Louis-Ferdinand Céline raconte son enfance au passage Choiseul, les années d’initiation, la vocation médicale. il narre aussi ses débuts fracassants en littérature, les grandeurs et misères du monde des Lettres et ses errements idéologiques. Dans « Céline, derniers entretiens », Louis-Ferdinand Céline nous livre son délire de persécution, son rejet de la vie moderne et décadente… jusqu’aux prédictions comico-apocalyptiques de l’arrivée prochaine des Chinois à Cognac !

Ce spectacle a été écrit à partir d’extraits d’entretiens avec : DUMAYET, PAUWELS, ZBINDEN, HANREZ…

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Auteur : Louis-Ferdinand Céline
Distribution : Stanislas de la Tousche
Mise en scène : Géraud Bénech

Durée du spectacle : 1h

LA PRESSE PARLE DE « CÉLINE, DERNIERS ENTRETIENS »

SYMA NEWS « Un face à face confondant entre vous et Céline ! » Lire l’article

FRANCE CULTURE « C’est une formidable leçon de théâtre. Admirablement joué avec grâce et vitalité. »

L’EXPRESS « Le fantôme de Louis-Ferdinand Céline. »

MÉDIAPART « Une troublante ressemblance qui amène une jubilation inattendue dans ce vomissement de colère. »

LE PARISIEN « Stanislas de la Tousche incarne de façon confondante Céline. C’est troublant, souvent drôle, outrancier aussi. Bluffant. »

LE FIGARO MAGAZINE « Excellent, Stanislas de la Tousche est très impressionnant. Et la mise en scène diablement efficace. Céline a rarement été si bien servi. »

LE JOURNAL DU DIMANCHE « Stanislas de la Tousche ressuscite littéralement Céline. Dénuée d’artifices, la pièce privilégie la puissance du texte. »

LE FIGARO « Saisissant. Un demi-siècle après sa mort, ce diable d’homme est de retour. Assis dans un vieux fauteuil usé, Stanislas de la Tousche en a la voix, les traits, les attitudes. Céline, c’est lui. Frémissements garantis. »

VALEURS ACTUELLES « Un Céline plus vrai que nature dans un spectacle étonnant, drôle, émouvant et souvent délirant. La prouesse du comédien est impressionnante. »

LCP LA CHAÎNE PARLEMENTAIRE « Seul sur scène, Stanislas de la Tousche est très impressionnant, bluffant. Il incarne Céline à la perfection. Un spectacle très prenant. 


C NEWS « Un éclairage magnifique. Une ressemblance avec Céline stupéfiante, saisissante. »

TRANSFUGE « On est choqué, horripilé, remué, amusé, fasciné… Un spectacle rare. »

LA-CROIX.COM « Une rencontre forte avec l’auteur. Une interprétation brute et fine. C’est une très bonne pièce d’une rare intimité. »

FROGGY’S DELIGHT « Un étonnant et édifiant mimétisme physique, une composition ébouriffante et une sidérante incarnation de Céline. »

PUTSCH « Le personnage, lui, est totalement théâtral, c’est ma porte d’entrée » Lire l’interview

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A PROPOS DE « CÉLINE, DERNIERS ENTRETIENS »

« Dieu nous l’a mis sur terre pour qu’il nous fasse du tapage. »
En 1933 Georges Bernanos saluait à sa manière la sortie tumultueuse de Voyage au bout de la nuit.
 Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après sa mort, Louis-Ferdinand Céline continue de diviser. Autour de l’homme et de l’œuvre, la polémique perdure. Génie ou salaud, que faire de cet inclassable ?
En s’immergeant totalement dans ce personnage controversé, Stanislas de la Tousche nous le livre entier dans son humanité complexe, entre autodérision, lucidité et aveuglement.

EXTRAITS
 de « CÉLINE, DERNIERS ENTRETIENS »

« Je suis parti dans l’écriture des livres sans vouloir obtenir une notoriété quelconque. Je pensais simplement en tirer un honnête bénéfice pour me payer un petit appartement dont j’avais bien besoin à l’époque. Et puis les choses se sont développées de telle façon que la vie d’humble médecin est devenue impossible et m’a compliqué de plus en plus la vie. Si bien que j’ai été de difficulté en difficulté, jusqu’au moment où je me suis permis de m’occuper de politique et ce fut évidemment le signal d’une ruée d’un hallali qui me poursuit encore, voilà ce que j’ai voulu dire. »

« On essayerait d’élever des cochons comme on élève les hommes personne n’en voudrait. Pensez, des cochons alcooliques ! Ils ne sont plus que des appareils digestifs. Péniblement, vous retrouvez un être au fond de cette bouillabaisse alcoolique et fumeuse. C’est sans intérêt n’est-ce pas, vous avez affaire à des monstres. Ils sont embrogués c’est fini… Il y a quelques jacotages, quelques bafouillages, des grosses vanités, une décoration, et pis une académie, les voilà satisfaits. »

« Les gens n’aiment pas le cinéma et ils n’aiment pas le théâtre ils s’ennuient plus ou moins voilà surtout. On dit qu’une pièce est bonne quand elle ennuie moins qu’une autre n’est-ce pas c’est tout mais elle n’amuse pas. Ce qui amuse ça serait qu’à la sortie du théâtre il y ait le cirque romain ouvert avec des mirmidons des gladiateurs qui se pourfendent et qui s’ouvrent vivants là, ça ça serait du spectacle, c’est ce qu’ils attendent, voilà. »

POURQUOI NOUS AIMONS « CÉLINE, DERNIERS ENTRETIENS »

LOUIS-FERDINAND CÉLINE, UN AUTEUR IMMENSE
Si nous avons décidé de programmer « Céline, derniers entretiens », c’est d’abord parce que nous aimons énormément des œuvres de Louis-Ferdinand Céline, telles que « Voyage au bout de la nuit » ou « Mort à crédit » pour citer les plus connues. Nous aimons son œuvre parce que la matière est épaisse, le mot dense et pesant, le style incomparable. Céline est un grand styliste, un auteur immense !

Avec une économie de mots et de moyens, il rend palpable la misère, la détresse, les faiblesses humaines. Julien Gracq a dit de Louis-Ferdinand Céline : « Ce qui m’intéresse chez lui, c’est surtout l’usage très judicieux, efficace qu’il fait de cette langue entièrement artificielle – entièrement littéraire – qu’il a tirée de la langue parlée ». Pour nous, le théâtre est d’abord le lieu du texte, du plaisir des mots, de la jouissance de la belle écriture. Céline nous paraît être un auteur essentiel de ce point de vue.

LOUIS-FERDINAND CÉLINE : AU-DELÀ DE L’ÉCRIVAIN, L’HOMME
Le spectacle « Céline, derniers entretiens » est construit à partir des dernières interviews données par Louis-Ferdinand Céline. Avec une grande économie de mots, et avec une justesse infinie, il dresse un bilan sans concession de son œuvre, évoque ses méthodes de travail, parle de ses confrères écrivains (avec une certaine férocité), et de ses contemporains (avec empathie, mais sans ménagement). Il parle aussi avec sensibilité de sa mère, de ses patients, et revient sur ses erreurs. Au-delà de l’écrivain, on découvre la vérité de l’homme, ses forces et ses faiblesses.

LA RENCONTRE AVEC UN COMÉDIEN SAISISSANT
Louis-Ferdinand Céline est magnifiquement interprété sur scène par Stanislas de la Tousche. La ressemblance est époustouflante ! Le comédien réalise une véritable performance, en nous donnant à voir un Louis-Ferdinand Céline plus vrai que nature. La sobriété du jeu, sous la direction de Géraud Bénech, donne encore plus de poids au texte que l’on savoure d’autant plus de délectation.

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NOTE DU METTEUR EN SCÈNE de « CÉLINE, DERNIERS ENTRETIENS »

Lecteur assidu de cet inclassable original, j’ai été saisi par l’évidente théâtralité du personnage telle qu’elle apparaît dans les rares entretiens qu’il a donnés pour la télévision à la fin de sa vie. Il y a de « l’acteur » dans sa voix, sa gestuelle, ses ruptures incessantes. Destouches joue à Louis-Ferdinand Céline avec un savoureux mélange de rouerie et de sincérité. Seul en scène, assis devant nous, Stanislas de la Tousche serre au plus près ce personnage que Louis-Ferdinand Céline s’est construit au fil des années.

Je suis parti des traces visuelles et sonores qui ont contribué à forger cette image collective de l’auteur du Voyage au bout de la nuit – celle d’un clochard raffiné dont les accents gouailleurs résonnent sur fond de sifflements d’oiseaux, d’aboiements et de pas de danse et de gammes virevoltantes. La mise en scène recrée et transpose, au moyen d’une bande son poétique et colorée et d’incursions vidéo inspirées d’images de l’époque, l’univers familier de Louis-Ferdinand Céline à Meudon en 1960.

Les voix et les corps des interviewers sont délibérément occultés. Leur présence muette est figurée par deux sièges en avant du plateau. Le spectateur s’y projette et recompose mentalement leurs questions. Au travers de cette écoute active, une intimité jubilatoire se tisse avec l’écrivain qui se livre.

J’ai souhaité aussi conclure ce spectacle en interrogeant l’onde de choc persistante de la figure célinienne dans l’univers médiatique contemporain. Comment interrogerait-on Céline aujourd’hui ? Que vaudrait sa parole dans un talk-show en prime time ?

Géraud Bénech

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