(2 avis client)

Mais du soleil que reste-t-il ?

ATTENTION ! DERNIÈRE !

le SAMEDI 19 mars à 16h30

 

Le présent spectacle n'est plus vendu.

MAURICE GENEVOIX
UN GRAND TÉMOIN DE LA GRANDE GUERRE
À L’OCCASION DE L’ENTRÉE DE MAURICE GENEVOIX AU PANTHÉON EN NOVEMBRE 2020.
L’un des témoignages littéraires les plus émouvants à propos de la première guerre mondiale.

Deux récits entrecroisés tissent la trame du spectacle :

« Ceux de 14 – Les Éparges » relate les terribles journées de bataille du 17 au 21 février 1915 pour la crête des Éparges, non loin de Verdun. Maurice Genevoix, grièvement blessé deux mois plus tard, entreprend la rédaction de ses souvenirs de guerre. À la différence d’auteurs célèbres qui ont puisé dans le premier conflit mondial matière à faire de la littérature, Maurice Genevoix est un combattant que l’expérience de la guerre désigne comme écrivain.
Avec une extrême minutie et dans une prose émouvante, il relate la préparation fiévreuse de l’assaut, l’attente insoutenable, le déchaînement des armes, le carnage sous l’orage d’acier et de feu, l’agonie crépusculaire des hommes… Sa sensibilité, sa culture, son sens inné de l’écriture font de ce témoignage une œuvre bouleversante qui surpasse tout ce qui a été écrit sur le premier conflit mondial.

• Cinquante ans plus tard, le romancier Maurice Genevoix, peintre de la nature, académicien consacré, revient sur les épisodes tragiques de son expérience de soldat. « La mort de près » est un chef-d’œuvre empreint d’humanité et de sagesse.

Dans le spectacle « Mais du soleil, que reste-t-il ? » un dialogue à distance s’instaure entre le jeune officier et le vieil écrivain. Ce dernier revisite les mêmes souvenirs, revisite les mêmes épisodes, mais avec un souci absolu de transmission, de fraternité avec ceux que la guerre a emportés. Le théâtre permet que ce dialogue imaginaire, fantasmé, s’incarne soudain…

17 > 21 février 1915 – Crête des Éparges (Meuse)
« Ce que nous avons fait c’est plus qu’on ne pouvait demander à des hommes, et nous l’avons fait. » Maurice Genevoix (Ceux de 14)

À la différence d’auteurs célèbres – tel Henri Barbusse ou Roland Dorgelès – qui ont puisé dans le premier conflit mondial une matière à faire de la littérature, Maurice Genevoix est un combattant que l’expérience de la guerre désigne comme écrivain. Ce n’est pas un homme de lettres qui, grand blessé retiré du conflit au printemps 1915, prend la plume. Mais il est d’abord, et comme ce fut le cas pour de nombreux soldats de cette guerre, un témoin épris de vérité. Son intelligence, sa sensibilité, sa culture, son sens inné de l’écriture font de ce témoignage une œuvre bouleversante qui surpasse tout ce qui a pu être écrit sur le premier conflit mondial.

« Parmi tous les auteurs de la guerre, Maurice Genevoix occupe le premier rang » Jean Norton Cru

D’après “CEUX DE 14 – LES ÉPARGES” (1921) et “LA MORT DE PRÈS” (1972)
de Maurice GENEVOIX
Avec Stanislas de la TOUSCHE et Rémy CHEVILLARD
Mise en scène : Géraud BÉNECH

Durée : 1h10

GÉRAUD BÉNECH – mise en scène.
Au théâtre, Géraud Bénech collabore en tant que dramaturge pour plusieurs spectacles : K Lear de William Shakespeare, mise en scène de Marie Montegani, avec Emmanuelle Laboorit, (Théâtre IVT, 2007), Les Femmes savantes de Molière, mise en scène de Marie Montegani (Théâtre 95, Cergy-Pontoise, 2010).
Il est également conseiller artistique et dramaturge pour les pièces écrites et mises en scène par Joël Dragutin: Chantier public (Théâtre 95, Cergy-Pontoise, 2011), Visite guidée (Théâtre 95, 2012), Une maison en Normandie (Théâtre 95, 2013), Je te ferais dire (Théâtre 95, 2014), En héritage (Théâtre 95, 2015) et Le Chant des signes (Théâtre 95, 2017). Moi, Daniel Blake, adapté du film de Ken Loach, Scène Nationale de Cergy-Pontoise, avril 2019 et Avignon 2019, Théâtre des Halles, Prix du OFF 2019).
En tant que metteur en scène, il dirige Stanislas de La Touche dans plusieurs spectacles inspirés de la vie et de l’œuvre de Louis Ferdinand Céline. Le dernier en date, Céline, Derniers entretiens, est resté pendant près de trois saisons à l’affiche de théâtres parisiens (Théâtre des Déchargeurs 2017-2018, Théâtre de la Contrescarpe – 2018, Théâtre de Poche-Montparnasse, 2019) et a reçu un accueil enthousiaste de toute la critique.
Il met également en scène La Chute d’Albert Camus et Mais du soleil que reste t-il ? d’après les écrits de guerre de Maurice Genevoix et Sons of a Nietzsche, une performance associant jazz live et textes philosophiques ou poétiques (Friedrich Nietzsche, Henri Michaux, Gilles Deleuze…) avec le comédien Matthieu Dessertine (Centre européen de poésie, Avignon, 2015 et 2016).
Géraud Benech a également publié deux ouvrages consacrés à la 1ère Guerre Mondiale : Carnets de Verdun (Librio, 2006) et Champs de Bataille de la Grande Guerre (Flammarion, 2008).

STANISLAS DE LA TOUSCHE – comédien.
Stanislas de la Tousche a été forme au Centre Américain par Stephane Lory (Paris, 1978- 1981) puis par Blanche Salant (1981-1982). À la Maison des jeunes et de la Culture Mercœur, il a suivi l’enseignement de Jacques Lecoq par Eduardo Galhos (Paris, 1982-1986). Stanislas de la Tousche débute au théâtre avec la pièce Le Livre de Viorel Stefan, mise en scène de Loïc Saint-James (Enghien, 1985). Il joue ensuite sous la direction de Christophe Thiry, notamment dans Mistero buffo de Dario Fo (Roseau Théâtre, Paris, 1987) et La Mort et l’écuyer du Roi de Wole Soyinka (Le Perreux-sur-Marne, 1994). Il joue également dans de nombreuses pièces telles que Anthropologies de Pablo Abad, mise en scène de Ricardo Lopez-Munoz (Théâtre de Chatillon, 1996), Dialogues d’exilés de Bertold Brecht, mise en scène de Patrick Vershueren (Théâtre Éphéméride, Val- de-Reuil, 1998), Peines d’amour perdues de William Shakespeare, mise en scène de Simon Abkarian (Théâtre de l’Épée de Bois, Vincennes, 1999), Entretien entre Diderot et d’Alembert de Denis Diderot, mise en scène de Didier Mahieu (Théâtre Éphéméride, Val- de-Reuil, 1999), Britannicus de Jean Racine, mise en scène d’Alain Bezu (Théâtre des 2 Rives, Charenton, 1999), La Compagnie des spectres de Lydie Salvayre, mise en scène de Monica Espina (Théâtre National de Chaillot, 2002), Anticlimax de Werner Schwab, mise en scène de Regis Hebette (Theatre de l’Échangeur, 2004), Tragedy : a tragedy de William Eno, mise en scène de Monica Espina (La Générale, Paris, 2006), La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, mise en scène de Bastien Crinon (Théâtre Gérard Philippe, Orléans, 2008). Depuis 2010, Géraud Bénech le met en scène dans plusieurs spectacles inspirés de la vie et de l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline, dont le dernier en date, Céline, Derniers entretiens est resté pendant près de trois saisons à l’affiche de théâtres parisiens (Théâtre des Déchargeurs 2017-2018, Théâtre de la Contrescarpe – 2018, Théâtre de Poche-Montparnasse, 2019) et a suscité l’enthousiasme de toute la critique. La Chute de Camus et Mais du soleil que reste t’il ? d’après Maurice Genevoix consacrent ainsi une décennie de collaboration.

RÉMY CHEVILLARD- comédien.
Remy Chevillard a été formé à l’École Claude Mathieu Au théâtre, il réalise la lumière de nombreux spectacles : Derniers entretiens de Louis-Ferdinand Céline, mise en scène de Géraud Benech, Les Cahiers secrets d’Anais Nin, mise en scène de Sandrine Maienza , Barbe bleue de Dea Lower, Camille, Camille de Sophie Jabès, mise en scène de Marie Montegani Et ma cendre sera plus chaude que leur vie de Marina Tsvetaeva, mise en scène de Marie Montegani, Le Chant des signes de et mis en scène par Joël Dragutin et Micky et Addie de Bob Evans, mise en scène de Nathalie Bensard. Il a joué notamment dans Les Débris, Echouer et Tuer Phèdre de Nicolas Barry, Mariana Pineda de García Lorca, La Tempête Homenade d’après Shakespeare, Hernani de V. Hugo. Depuis 2012 Il collabore très régulièrement avec Géraud Bénech et Stanislas de la Tousche en tant que créateur lumière, régisseur et comédien.

En savoir plus sur Maurice Genevoix
Site de l'association "Ceux de 14"

2 avis pour Mais du soleil que reste-t-il ?

  1. 21e9f882ec9599d73908054b02da8d1a?s=80&d=mm&r=g

    Lynn Lempérière

    Excellent, inventif (restituer une telle tragédie et une oeuvre si immense avec 2 acteurs, chapeau !;-)
    Poignant, magnifique spectacle !

  2. a81c25c45731dcc29a973aee9d5f96c7?s=80&d=mm&r=g

    Alexia du Ché

    Très bonne pièce !
    Témoignage très poignant de la Guerre de 14-18 inspiré des livres de Maurice Genevoix
    Très bonne mise en scène et très bon jeu des acteurs !
    Bravo ! j’encourage +++ à aller voir la pièce

Ajouter un Avis

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La presse vous parle de " MAIS DU SOLEIL QUE RESTE-T-IL ? "

LE FIGARO • INTERVIEW de GÉRAUD BÉNECH « Un spectacle puissant dont on sort remué jusqu’à l’âme. » « Un récit poignant à deux voix. » « Cette mémoire n’est pas totalement apaisée, elle poursuit son travail et continue de résonner dans de nombreuses familles. »

ARTS CULTURE EVASIONS « Dialogue imaginaire bouleversant. Beauté du texte. Comédiens talentueux. Intensité et poésie du récit. » Lire l’article

CULTURACTU « C’est un bel hommage rendu à Maurice Genevoix. L’intimité de la salle, l’ambiance sombre semblant éclairée par des flambeaux se prête au récit. Les deux comédiens incarnent l’œuvre avec force. » Lire l’article

LA GRANDE PARADE « La mise en scène parie sur la sobriété : ce qui importe, ici, c’est la voix d’un l’écrivain sensible, d’un témoin primordial. Le décor : une table d’où naît l’œuvre. Les deux comédiens (Stanislas De La Tousche et Rémy Chevillard) tout de sobriété, donnent à entendre le texte, dans de faibles éclairages d’où émergent, par touche, les souvenirs.
Belle occasion d’aller écouter un texte remarquable par un qui a souffert, dans sa chair, dans la boue des tranchées. » Lire l’article

THÉÂTRAL MAGAZINE « Le spectateur ne peut rester insensible à ce qui se revit sur scène : la guerre et ses horreurs… Il partage le témoignage de l’auteur et applaudit avec force l’œuvre bouleversante et fidèle. Il est permis de penser que, de son Panthéon proche du Théâtre de la Contrescarpe, Maurice Genevoix serait fier de ce spectacle qui s’inscrit aussi dans une démarche mémorielle. »

LE FIGARO HORS-SÉRIE « Servi par deux comédiens exceptionnels liés à la guerre de 14 par leur histoire familiale, le texte de Genevoix, dont on perçoit en chacun d’eux la résonance intime, est magnifié par la sobriété de la mise en scène, et les notes sublimes du Concerto en sol de Ravel, engagé volontaire comme ambulancier à Verdun. »

 

Découvrez nos spectacles…

Affichage de 1–4 sur 12 résultats